2 juillet 2018
1
02
/07
/juillet
/2018
11:06
Le vol des hirondelles, le silence de l'horloge, une gorgée de café,
La pente sage de la colline cédant à la métaphore du littoral,
Les rides du rêveur glissant dans le linge de la parole,
L'argile de la langue modelée de pudeur.
D'autres gorgées de café, et de l’eau fraîche, insaisissable, riante,
Et des festins partagés de fruits mûrs, cueillis dans la lueur du matin,
Et la porcelaine du jasmin qu’un vent léger porte dans les chemins oubliés.
Et l'azur, et la tempête aussi, et la danse des insectes autour des ampoules blêmes quand le soir s'invite à la table.
Petites choses,
Petites choses infimes
Qui étreignent le cœur des vivants et lèvent à tout instant le voile de l'existence.